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Bernard Aymable Dupuy

Toulouse, le 28 juillet 1707 - Toulouse, le 30 décembre 1789

 
Français|English

"La musique" (1732), huile sur toile, 65 x 82 cm, du peintre Jean Honore Fragonard,
contemporain de Bernard Aymable Dupuy (Musée du Louvre, Paris)

Bernard Aymable Dupuy : Musicien et Maçon au siècle des lumières

J’aime bien fouiner chez les disquaires d’occasion. Non pas que l’on y fasse de bonnes affaires – non – les occasions se payent pratiquement le prix du neuf, mais, on y rencontre des disques rares, volontiers bizarres, d’auteurs quasiment inconnus qui ont effrayé leurs premiers propriétaires, au point qu’ils s’en soient débarrassés au plus vite. C’est dans ce créneau improbable de disques interlopes, que j’aime faire mon marché.

Tel l’orpailleur il faut faire plusieurs batées avant de trouver la paillette attendue. Lesquelles sont alors ramenées en un endroit propice pour être écoutées ! A ce stade les déceptions sont nombreuses. Mais le collectionneur (malade mental en puissance ) ne ce décourage jamais. Cette quête je l’ai fait très souvent au point qu’il est rare que je me souvienne des circonstances exactes de mes trouvailles. Et pourtant…et pourtant je me souviens parfaitement de celle que j’ai fais en la personne de Bernard-Aymable Dupuy.

Pensez donc : un musicien de la fin du XVIIIéme, période si estimable pour les arts, et surtout un toulousain au patronyme bien connu, même si habituellement il évoque le militaire d’empire que notre ville honore d’une place. Bref j’ai eu la sensation immédiate d’avoir mis la main sur La pépite.L’écoute non seulement ne me déçue pas mais renforça mon intérêt pour cet auteur. Dans la période pré-révolutionnaire, quelques loges avaient eu des attaches très fortes avec la chapelle de St.-Sernin. Au point que certains musiciens du chapitre étaient maçons et que des agapes avaient été organisées dans l’enceinte de la basilique. Nous nous promîmes de pousser plus avant nos recherches.

L’actualité discographique a relancé mon intérêt sur cet auteur ; coup sur coup deux autres disques venaient de sortir portant à trois sa discographie (Dalayrac n’en a aucun !) se qui le hisser à la hauteur de la popularité de Gossec.

Ces deux auteurs ne sont pas cité ici par hasards ou simplement comme contemporain de notre ami, non, ils ont un rôle plus important qu’il n’y paraît. En effet une des courtes notices qui accompagnent un des disques nous apprend l’amitié et les rapports étroits qui semble les unir. Pour Dalayrac cela pourrait ce concevoir car il est de la région. Né à Muret il monte rapidement à Paris où il fera carrière, il reviendra quelque rare fois à Toulouse. On peut remarquer la différence d’age entre les deux compositeurs : 46ans ! Cette différence est moins nette pour Gossec : 27ans. Mais Gossec est d’origine belge les rapports semble difficilement explicable par la géographie.

Or Dalyrac et Gossec étaient maçon. J’ai acquis dès ce moment la conviction que Dupuy l’était aussi. Dans les documents fondateurs de la loge St Joseph des Arts figurent les noms et qualités des 17 membres fondateurs et le patronyme de Bernard-Aymable Dupuy, Maître de Chapelle à St.-Sernin, y figurent bien. La vie de Dupuy illustre de façon exemplaire, la transition de la société de l’ancien régime vers la révolution. Il est également emblématique de la place de la métropole toulousaine dans ce changement. Avec Dupuy c’est l’avènement et l’émancipation d’une petite bourgeoisie de la fin du XVIIIéme, au travers des arts, et surtout des idées nouvelles incarnées par les encyclopédistes et la Franc-maçonnerie. Nous verrons toutefois qu’à la veille de la révolution le poids du clergé est encore exorbitant avec, comme corollaire, l’arbitraire qui s’y attache et qui sera pour notre compositeur une plaie perpétuelle.

La place de Toulouse à l’époque

La musique à Toulouse reste discrète, Campra, et Dalyrac n’ont fait que passer via Paris, Fauré et Séverac ne sont pas annoncés. Seule compte la musique religieuse avec deux pôles de fixation non antinomiques qui sont les chapelles de la cathédrale St.-Etienne et celle de la basilique St.-Sernin. Les deux chapelles unissant leur effectif dans les grandes fêtes. Les Toulousains de l’époque semblent avoir été sensible à cette vie musicale, en témoigne leur assiduité aux grandes occasions. Non seulement des musiciens extérieurs, pour la plus part membres d’autres chapelles provinciales, venaient régulièrement « visiter » leurs homologues toulousains, mais la relative mobilité des exécutants assurait également une diffusion des œuvres originales. Dans le cas de Dupuy c’est cette voie qui nous a permis de le connaître grâce au manuscrit dit recueil Marcorelles (conservé par la société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron). Seules quelques dizaines œuvres de ce compositeur nous sont jusqu’ici parvenue grâce à ce manuscrit signé « Dupuy Maître de Chapelle à St.-Bertrand de Comminge».

Il faut remarquer que ces œuvres nous sont parvenues sous une forme condensée, à savoir sans les parties instrumentales qui doivent être « interprétées » au moment. Ce trait est relativement fréquent à une époque où les copies étaient manuelles et coûtaient cher en temps et en numéraire. Et où les formations instrumentales variaient beaucoup en qualité et effectif suivant les place et les disponibilités du moment.

Biographie

Bernard-Amyble Dupuy est né à Toulouse le 28 juillet 1707, sous Louis XIV. Cette année là Bach convole en juste noce (pour la première fois), Madame Elisabeth Jacquet de la Guerre publie un livre de clavecin, et meurent Nicolas Gigault et Dietrich Buxtehude compositeurs et organistes légèrement oubliés…
Il naît dans la paroisse de St.-Etienne où il sera baptisé. Le Père est marchand.
Il entre comme enfant de chœur dans la maîtrise de la cathédrale ceci dés 1715. C’est là qu’il reçoit son éducation musicale. Son premier maître est Mathieu Lanes (1660 –1725) que la ville de Toulouse honore d’une rue dans le quartier Isaure, et qui nous a laissé quelques pièces d’orgue encore données aujourd’hui. Il avait succédé à André Campra (1660-1744) à la tête de la maîtrise de la cathédrale après les ennuies de ce dernier avec le chapitre. C’est Le Maistre qui lui succède en 1721, mais il est à son tour congédié par le chapitre très à cheval sur les mœurs. Le dernier maître du jeune Dupuy sera Charles Levens (1689-1764). Le seul qui ai aujourd’hui une mince discographie, avec une messe des Morts reprise récemment. En 1724 Dupuy, âgé de 17ans quitte, avec une gratification de cent livres, la maîtrise. C’est grâce à la protection du Chanoine Maran (conseillé au parlement de Toulouse) qu’il se voit engagée pour chanter la basse-taille dans le chœur de la cathédrale (ce poste ne devait d’être tenu que par un religieux or Dupuy n’est pas prêtre). Il restera deux ans dans cet emploi. Nous le retrouvons en 1727 « Gagiste » à la Basilique St.-Sernin ou il tient le registre de « Taille-haute » puis « Haute-contre ». Mue tardive ou agénésie laryngé pareille, cette voix particulière lui vaut d’être remarqué et de participer à Montpellier aux cérémonies de la tenue des Etats du Languedoc. C’est de cette époque que date ses premières compositions. Il profitera de l’absence du maître de chapelle en titre à St.-Sernin pour proposer un « Noël » qui sera effectivement donné le quatrième dimanche de janvier 1729. Il s’essaiera à la musique profane avec un ballet le triomphe des Arts partition qui existe encore mais qui n’as pas encore fait l’objet d’un enregistrement. Le Livret est d’Antoine Houdar de la Motte, Livret posthume car cet académicien, qui avait lui-même succédé à Thomas Corneille était mort deux ans au paravent. Le maître de chapelle de St.-Sernin est alors Joseph Valette de Montigny, qui a laissé des Motets ; A la mort de ce dernier le chapitre décide que Dupuy « Battra la mesure à toutes les actions de musique », sans lui donner la poste de maître de chapelle. Cette demi-reconnaissance le pousse dès novembre 1738 à poser sa candidature au poste de maître de musique de la cathédrale St.-Etienne ; place laissée vacante par Charles Levens qui a accepté un poste à Bordeaux. Les circonstances de ce concours nous sont bien connues car rapportées avec beaucoup de soin par le chapitre ( document conservé aux archives départementales de la Haute-Garonne.)

En date du 14 novembre 1738 : « M[aître] Chevalier et M[aître] Duypuy qui avoient esté enfermé pour composer un motet pour le concours de la Maîtrise ayant composé et mis en musique led[it] Motet dont ils ont remis les partitions prient la Compagnie de déterminer le jour qu’elle voudra entendre lesd[it] Motets ; sur quoy… il a été délibéré que l’on faira la répétition dud[it] Motet ce jourd’huy après Complies et l’exécution demain samedy après None ; il a esté a meme tems deliberé de convoquer un Chap[it]re Ostiatin pour le meme jour après Complies pour nomme a lad[ite] Place de Maistre celluy qui se trouve le plus capable de remplir lad[ite]Charge. »

A cette occasion Dupuy avait composé le Motet Exurge domine dont nous avons la partition grâce au recueil de Marcorelles et qui bénéficie d’une discographie.

Hélas le poste lui échappe car en date du 15 novembre: « Le Chap[it]re avoit esté extraordinairement convoqué pour nommer a la place de Maistre de Musique de cette eglise… on a entendu ce matin les mottés composés par le S[ieur] Chevalier et le S[ieur] Dupuy… ainsy la compagnie est presentement en estat de se determiner sur le choix qu’elle a a faire. Sur quoy… l’on auroit opiné sur la proposition faite par M[onsieur] le chantre et le S[ieur] Chevalier de la ville de Paris cy devant Maistre de Musique du Chap[it]re de Rodez a esté nommé pour remplir la place de Maistre de Musique de cette eglise ».Dupuy reste donc à St.-Sernin, officiellement comme « ordinaire de la chapelle et du Concert ». Il continu a composé est donne le motet Domine, Domine noster Sous-titré « Psaume 8e, mis en musique pour la fette de St Yves en 1739 ».

Il semble que ces célébrations aient eu un grand retentissement grâce à l’ordre des avocats qui était l’organisateur. « L’ordre de MM. les Avocats dit célébré lundy 19 may la fête de St Yves… M ; Dupui, Maître de musique de St Sernin, si célèbre par son génie et par son goût, fit exécuter le matin un Motet de sa composition, qui commence ‘Exurgat Deus et dissipentur inimici ejus’ et le soir un autre Motet qui commence ‘Quare fremurunt gentes’, le public les a admiré tous deux. Les vrais connaisseurs ont préféré celui du matin, dont le début faisoit honneur aux pus grands maîtres. Rien ne prouve mieux la beauté de la Musique de M. Dupui que de la voir toujours critiquée et toujours plus courue. »

Mais ses relations avec le chapitre sont toujours chaotiques, il est remercie en 1740 et ne retrouvera un engagement que 5ans plus tard à la chapelle de St.-Sernin.
Dans ce laps de temps sa carrière prend le chemin de St.-Bertrand de Comminges qui, à l’époque, tien un rang élevé dans la région tant par son rayonnement culturel que par son rôle économique stratégique, ces deux trais perdurent depuis l’antiquité. La vue du village de St Bernard aujourd’hui rend difficilement compte de l’importance historique du lieu. Le Recueil Marcorelle est signé : « Dupuy Maître de musique de la cathédrale de Comminges ». Nous avons aujourd’hui une Messe (bénéficient d’une discographie) qui est datée de St.-Bertrand le 26 janvier 1744. Il semble bien établi que Dupuy venait souvent à Toulouse car le 25 août 1744 il épouse Jeanne-Marie Thierry, fille d’un sculpteur et doreur toulousain. La cérémonie sera célébrée à la cathédrale St Etienne. Enfin et surtout il a une vie maçonnique bien remplie. Il est initié à St jean Française le 4 août 1744, parmi le premier contingent d’apprentis de cette loge. Le 26 du même mois, nous avons trace d’une demande de recommandation pour la loge de Bordeaux, mais manifestement notre musicien restera toulousain. Ce qui l’amènera à être un des membres fondateurs de La respectable loge artiste de Toulouse sous le nom de St.-Joseph en juillet 1745. Cette loge est créer à partir de plusieurs « Frères à talent » de St.-Jean L’ancienne et de St.-Jean Française. En fait, il faut ce souvenir que la colonne d’harmonie à l’époque non seulement existe mais réunie plusieurs exécutants souvent de grande valeur. Ce sont les deux colonnes d’harmonie de ces deux loges qui se sont unies avec des Frères artisans pour fonder « St.-Joseph de Toulouse », St.-Joseph étant le patron de ce corps de métier. Quelques années et péripéties après, elle prendra le nom de « La Française St.-Joseph des Arts » (1749). Dans la liste des fondateurs il faut également relever le nom de Nicolas-Vincent Levens maître de chapelle de la cathédrale St.-Etienne. Ce dernier semble lui aussi faire l’objet d’une exhumation tardive de son tallent car en 2002 un motet Cantate Domino a été reprit par l’ensemble Viva Voce mais ne bénéfice pas encore d’une édition discographique.En quittant St.-Bertrand il occupe furtivement voir même virtuellement le poste de maître de musique à Cahors. Seule une mention sur son contrat d’engagement à St.-Sernin en 1745 semble l’attester. C’est le 9 octobre 1745 qu’il est engagé pour une année, succédant à Jean Clavis (né vers 1700-1752). Dupuy verra son contra renouvelé jusqu’à la dissolution de la chapelle en 1788. Le jeune couple est logé dans « la maison de la maîtrise située dans le cloître », union heureuse qui verra arriver huit enfants. Seules deux de ces filles perpétueront le métier de leur père ; l’une devenant « Maîtresse de chant », l’autre « Maîtresse de clavecin », elles seront mentionnées à ce titre dans les almanachs toulousains des années 1780. Les relations de Dupuy avec le chapitre n’ont pas été toujours exempte de heurts comme en témoignent les délibérations du chapitre en 1786. Agé de quatre-vingt ans et las de demander annuellement une augmentation de gages, il se décide à porter plainte auprès du sénéchal de Niquet. Au passage nous pouvons voir les liens toujours étroits de Dupuy avec la Franc-maçonnerie : Antoine–Joseph de Niquet (1700-1794) est membre fondateur de St. - Jean de Toulouse (St.-Jean l’ancienne) le 2 décembre 1741 il passe à juste titre pour être le premier franc-maçon toulousain. La réaction du chapitre est des plus tranché : son poste est déclaré vacant et il est sommé de rendre ses livres de musique. Sans autre ressource et dans l’âge, notre compositeur fait amende honorable et avoue avoir été mal conseillé... Le chapitre le réintègre. Il attendra encore un an et introduira une nouvelle demande : « mémoire en forme de supplique » pour obtenir une augmentation de salaire. Le 24 septembre 1788 le registre des délibérations est abandonné la chapelle de musique dissoute à la fin de cette même année.
Bernard-Aymable Dupuy passe à l’orient éternel le 30 décembre 1789 ; pendant le procès du Marquis de Favras qui aura le privilège d’être le premier aristocrate condamné à mort de la période révolutionnaire. Il est enterré dans la chapelle Notre-Dame-Du-Salut alors dans le cloître de St.-Sernin aujourd’hui disparu.

Son œuvre

Ces biographes (entre autre Geneviève Verdier) assurent qu’il fit preuve alors d’autorité et d’indépendances et a jouie à Toulouse d’une bonne réputation. A la lumière de notre récente découverte ses qualités ne nous étonnent pas. De son vivant sa musique fut jouée non seulement par ces soins à Toulouse, St.-Bertrand de Comminges et Cahors mais aussi à Marseille (en 1760 et 1761) et Paris au concert spirituel (2 mai 1751) on connaît la coloration maçonnique de cet ensemble. Il semble logique de penser qu’en, pratiquement, 60ans de carrière sa production a été considérable. Seule une soixantaine d’œuvres nous sont partiellement connue. Soit qu’elles aient été citées, sans que nous en ayons, de trace soit que les manuscrits (souvent incomplets) nous soient parvenus. Son œuvre reste attaché à la nécessité du quotidien, et se sont les ecclésiastiques qui tiennent les cordons de la bourse. Il composera pour les jésuites (deux idylles et une cantate) mais aussi pour les Pénitents bleus. Cette secte très influente à Toulouse était basée à l’église St.- Jérome, connue encore aujourd’hui pour son carillon. Nous avons aussi quelques rares œuvres profanes (6 nous sont parvenues) un ballet, une idylle et un divertissement pour la guérison de Louis XV écrite en 1745. Cette œuvre nous intéresse particulièrement car en date du 10 septembre 1744, la loge St Jean Française décide de faire un feu d’artifice, et un bal, pour « fêter la convalescence du Roy notre Maître, ses victoires et ces triomphes ». La fête aura lieu le 25 septembre de cette même année. L’essentiel de sa production est dont constitué par de la musique religieuse à savoir : neuf Noëls (six nous sont parvenus), deux idylles (une perdue), deux messes (une perdue), une trentaine de motets, cinq magnificat, des antiennes, un hymne et des psaumes.

Au siècle suivant il n’est pas totalement oublié des toulousains car la biographie toulousaine ou dictionnaire historique paru en 1823 lui consacre une notice biographique ; « Dupuy (N.) maître de musique du chapitre abbatial de Saint Saturnin , a composé plusieurs pièces qui annoncent un grand tallent. Admirateur de la musique italienne, il fut le premier à faire entendre dans les églises de Toulouse, les chants harmonieux empruntés aux maîtres célèbres qui de son temps florissaient au-delà des monts. On a de lui une messe, quelques oratorios, et des motets que l’on exécute encore quelquefois : il mourut le 1789. Le célèbre Dalayrac et Gossec eurent beaucoup d’estime pour M. Dupuy et lorsque le premier reçut au théâtre de Toulouse, la couronne de lauriers qui lui fut offerte par les musiciens et jeune gens de la ville, il manifesta le regret de ne pas voir M. Dupuy assister au triomphe que l’admiration et l’enthousiasme décernaient au chantre de Nina ».

De fait Dupuy verra ces œuvres éditer à partir de … 2002 par la collection musique en Midi-Pyrénées des cahiers de musique du centre de musique Baroque de Versailles.

Sa musique

Notre compositeur innove autant qu’il le peut dans le carcan de la musique religieuse, qui plus est de province. Il est classique de dire qu’il s’inscrit dans la continuité de la Musique de Delalande pour les motets. Comparaison qui est également celle qui est faite pour Mondonville. Il est particulièrement intéressant de comparé les trajectoires de ces deux musiciens. Mondonville naît à Narbonne mais n’essaie pas de s’y épanouir ; il monte à Paris directement. Que serrait devenu Dupuy s’il avait abandonné sa province au profit des lambris dorée de la capitale ? Quoi qu’il en soit leur musique est très porche, même s’ils n’ont pas eu probablement de contact nous assistons à une évolution parallèle typique. La conclusion, le partage entre l ‘émotion et la trivialité. L’émotion d’abord d’avoir vécu un été sur les traces de notre aîné. La trivialité, car si le cas de Dupuy vous a ému vous pouvez continuer à le faire vivre en vous procurant sa musique (non en la copiant). Si Dupuy se vend bien nous pouvons espérer que d’autres œuvres seront exhumées et éditées…

texte de Didier Descouens (email)

Discograhie

Noel « Au milieu de la nuit »

1. Ouverture
2. Récitatif : un pasteur effrayé
3. Chœur très vif de pasteurs effrayés
4. Récitatif : un ange
5. Air : un ange et chœur
6. Air gracieux et léger
7. Récit tendre
8. Chœur
9. Gavotte : un pasteur et chœur
10. Deux airs
11. Récitatif : un ange
12. Ariette
13. Duos de pasteur
14. Air gai et chœur
Arion

Motet à 5 voix « Cantate domino canticum novum »

1. Air de soprano et grand chœur
2. Duo de soprano et haute-contre
3. Air de soprano
4. Grand chœur et petit chœur
5. Air de basse
6. Grand chœur et petit chœur
Arion

Motet à 4 voix et simphonie

1. Air de soprano
2. Chœur
3. Air de soprano
4. Grand chœur et petit chœur
5. Air de basse
6. Grand chœur et petit chœur
Arion

Psaume « Domine Dominus Noster »

1. Domine Dominus Noster (Chœur à 5 voix)
2. Ex ore infantium (Récit de dessus)
3. Quoniam videbo caelo (Récit de basse et Chœur)
4. Quid es homo (Duo de Taille et basse)
5. Omnia subjecisti (Récit de basse)
6. Domine Dominus Noster (Prélude instrumental, Récit de taille et Chœur)
EMA

Ensemble Viva Voce
EMA9516
Organist.com & ema@cdvd.fr

Messe

Kyrie eleyson
1. Kyrie (Duo de Basse et Chœur) **
2. Christie (Récit de basse)
3. Kyrie (Récit de dessus et Chœur)

Gloria inexcelsis deo
4. Et in terra pax (duo de basse)
5. Gratias agimus tibi (Chœur)
6. Domine deus(Récit de basse)
7. Qui tollis peccata mundi (Trio de dessus ténor et basse)
8. Quoniam tu solus (Récit de et Chœur)
9. Cum sancto spiritu (Récit de taille et Chœur)

Credo
7. Patrem omnipotentem (Récit de haute-contre)
8. Gentium non factum (Récit de Basse)
9. Et incarnatus est (Chœur)
10. Crucifixus(Duo de dessus)
11. Et ressurexit(Récit de dessus et Chœur)
12. Et in spiritum (Récit de Basse)
13. Et vitam venturi (Récit de dessus et Chœur)

Sanctus
14. Santus domine (duo de haute-contre et taille – Chœur)
15. Benedictus – Hosanna (Récit de basse- duo – Chœur)

Agnus dei
16. Agnus dei (duo de taille et de Basse– Chœur)
EMA

Motet Exurge domine

1. Exurge domine (Trio de dessus ténor et basse)
2. Nequando dicat inimicus (duo de basse)
3. Confundantur qui me persecuntur (Chœur à 5)
4. Audivit Dominus – Immisit in os meum (Récitatif et Air de dessus)
5. Erubescant et conturbentur (Récit de basse et Chœur)
6. Ego autem, confiteor tibi ( Récit de taille et Chœur)
Arion

texte de Didier Descouens (email)
 
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