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Thomas Campion

(ou Campian) Anglais

Né à Londres le 12 février 1567
Mort à Londres le 1 mars 1620

 
Français

Médecin de profession, mais de vocation poète et musicien, Thomas Campian est l’une des figures les plus attachantes parmi les artistes de son temps. D’abord étudiant à Peterhouse (Cambridge), puis à Gray’s Inn (Londres), il tire surtout de sa formation universitaire une ouverture d’esprit qui le prépare à une activité pluridisciplinaire où il brille dans tous les domaines. Théoricien de la poésie et de la musique, il est l’auteur, en 1602, d’une étude sur la poésie anglaise intitulée Observation in the Art of the English Poesie, puis, en 1613, d’un traité de contrepoint, A New Way of Making Fowre Parts in Counterpoint, où il expose les conceptions qu’il met en pratique dans ses œuvres de création. Celles-ci comportent notamment le texte et la musique de deux « masques » parmi les plus célèbres du temps, Masque in Honour of Lord Hayes (1607), écrit à l’occasion du mariage du dédicataire, et The Lords Masque (1613). Mais Campian doit le meilleur de sa gloire aux cinq recueils d’airs au luth qu’il publie respectivement en 1601, 1613-1614 et 1617-1618, le premier en collaboration avec son ami Philip Rosseter, à quoi il faut ajouter, en 1613, les Songs of Mourning inspirés par la mort du jeune prince Henry, fils de Jacques Ier, dont il écrit seulement les paroles, la musique étant due à John Coprario.
Poète de renom et musicien de talent, Thomas Campian ne cède le premier rang qu’à Ben Jonson pour le masque et à Dowland pour l’air au luth, offrant en outre l’un des très rares exemples dans l’histoire d’un créateur qui ait cultivé musique et poésie avec un égal bonheur : ses « ayres » sont là pour l’attester, constituant dans la production élisabéthaine une rencontre unique des deux arts.
Jacques Michon
Musicologue Chef d’orchestre

Mélodie pour luth et contre-ténor

  • Come let us sound with melody
  • Tune thy musicke to thy hart
  • Come you pretty false-ey’d wanton
  • There is none, O none but you
  • Sweet exlude mee not
  • I care not for these ladies
  • Thought you are young and I am olde
  • Fire, fire, fire, fire!
  • What then is love but mourning?
  • Shall I come, sweet love, to thee?
  • Beauty, since you so much desir
  • What is it all that me possesse?
  • The sypres curten of the night
  • Jacke and Jone they think no ill
  • It fell on a sommers daie
  • When to her lute Corrina sings
  • My sweetest Lesbia
  • Her rosie cheeks, her ever smiling eyes
  • Faire, if you except admiring
  • There is a garden in her face
  • Author of light
  • Never weather-beaten Saile
  • Most sweet and pleasing are thy wayes
  • To musicke bent is my retryred minde
  • Thou joy’s, fond boy
  • Turne all thy thought to eyes
  • Vaile, love mine eyes
  • Miserere my Maker

Naxos 8.553380

texte de Didier Descouens (email)

mailto: italianopera

 
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